Nous continuons aujourd’hui notre lecture du guide d’écriture de Peterson. Cette partie contient des conseils plus concrets que les autres articles du sujet.

PARTIE IV : LE PLAN

Maintenant que vous avez une liste de lecture et de sujets, il est temps de choisir l’un de ces sujets.

Une autre règle : votre brouillon doit être 25% plus long que le texte final. Directement écrire le bon nombre de mots n’est pas plus rapide. Cela demande une certaine concentration qui ne fera que vous ralentir. Avoir 25% de mots en plus vous permettra de réduire votre texte en retirant les parties redondantes et vous donnera plus d’options pour choisir.

Le plan est la partie la plus difficile d’un essai. Il s’agit de l’argument que vous avancez dans votre texte. Cet argument constitue le corps de la forme et du fond de votre essai. Un texte de mille mots nécessite un plan d’une dizaine de phrases. Ceci étant dit, même lorsque vous écrivez des textes de plusieurs milliers de mots, votre plan ne doit pas dépasser une quinzaine de phrases. Un argument aussi long est difficile à construire mentalement. Idéalement, vous aurez un plan d’une longueur de 10 à 15 phrases, et si nécessaires vous pourrez rajouter des sous-parties à chaque phrase de votre argument ou plan.

Voici un exemple de plan simple :

Voilà un exemple de plan plus long, pour un texte de 3000 mots :

PARTIE V : LES PARAGRAPHES

A présent que vous avez votre plan, écrivez entre 10 et 15 phrases par phrase dans votre plan. Ne vous souciez pas de votre style d’écriture, ni du format, ni de la grammaire. Votre objectif est de créer du contenu. Le reste sera particulièrement adapté à la deuxième partie : les révisions. Vous devriez toujours traiter vos textes en deux partie. La première est l’écriture, la seconde est la relecture. Ce sont deux parties différentes, qui ont deux fonctions différentes et doivent être traitées différemment.

Petite note sur le style. Il est déconseillé d’écrire des auto-références dans un texte. Outre le manque de style associé, les auto-références sont souvent maladroites et superflues.

Quand vous avez fini votre brouillon, il est temps de passer à l’étape suivante : l’édition.